Description
Et si elle n’avait jamais été seule ?
Perdre l’amour de sa vie est une terrible épreuve. Mais l’est-elle autant que de survivre sans ?
Élia n’a pas d’autre choix que de se faire à cette idée, celle de ne jamais le revoir. Le jour de ses funérailles, où pour la dernière fois, elle lui dit Adieu, tout est remis en cause !
Son mari est-il réellement mort ou la folie serait-elle en train de s’emparer de son esprit ?
Entre illusions et manipulations, lorsque le puzzle s’assemblera, saura-t-elle accepter la vérité ?
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Découvrir l’auteure Anaïs Mony
Quelques avis !
Lila Deslys –
Cela faisait un bon moment qu’une de mes lectures n’avait pas su me retourner le cerveau à ce point ! Anaïs Mony, dont je connaissais la plume au niveau romance, a réussi à m’étonner avec ce style totalement différent qu’est le thriller psychologique. Il faut savoir que je suis amatrice de ce genre littéraire, même si j’en lis assez peu depuis quelques temps, et, à force d’en avoir lu, je deviens plus exigeante. Cependant, elle a su répondre à toutes mes attentes, et même plus que cela. Elle reste ans le soft, j’entends par là qu’il n’y a pas d’effusions de sang à tout bout de champ, mais elle joue énormément sur le côté psychologique de ses personnages, et, avec le nôtre par la même occasion.
Perdre la personne que nous aimons est une épreuve compliquée pour tout le monde. Le deuil passe par plusieurs étapes. Si à cela vous ajoutez un passé qui n’est pas des plus roses, vous avez un cocktail qui peut clairement atteindre l’esprit des plus sains d’entre nous. Un peu comme un serpent qui s’insinuerait dans votre tête et qui grappillerait un peu de votre esprit de-ci de-là au fur et à mesure de son avancée. Son avancée laissera des traces indélébiles qui vous marqueront à tout jamais.
Comment les surmonter ? Avouez que cela serait compliqué pour tout le monde, même la personne la plus saine d’esprit.
Je ne sais pas si vous connaissez une émission télé qui a pour titre « Y a que la vérité qui compte » ? Si oui, vous connaissez certainement la fameuse réplique « La vérité est au bout du couloir ». En la modifiant un peu au contexte du roman, cela pourrait donner une phrase du genre « La vérité est quelque part dans votre mémoire ».
Mais revenons-en un peu à ma lecture. Elia est une jeune femme complexe, qui d’apparence peut vous paraître fragile sur beaucoup de choses. Au fil des pages vous aurez forcément envie de la soutenir, de lui faire savoir que vous êtes là à vouloir lui venir en aide. Vous, lecteurs, aurez cette impression de pouvoir la comprendre, de savoir ce qu’elle devrait faire pour ne plus ressentir autant de tourment. Cependant, l’expression « Méfiez-vous des apparences », croyez-moi, elle prend tout son sens avec ce roman.
Il vous arrivera de vouloir haïr certaines personnes, de ne pas comprendre leur manière d’agir. Là encore, ne vous avancez pas trop rapidement dans les conclusions.
Et, c’est de cette manière que je vais conclure mon retour de lecture. A vous maintenant de vous torturer un peu le cerveau à tenter de dépatouiller cette affaire. Et, si vous le faites, je peux vous assurer que vous terminerai votre lecture en vous disant que vous auriez pu voir certains signes et comprendre bien avant. Croyez-moi, vous n’y arriverez pas avant que l’auteure ne vous le permette !
Je terminerai en disant à l’auteure que ce genre de livres, elle peut clairement continuer d’en écrire, je suis preneuse sans même réfléchir à deux fois avant de passer par la case achat 😎
brunet coralie –
Bonjour à tous, aujourd’hui retour sur » À l’ombre d’Élia » de Anaïs Mony paru chez Caméléon Éditions.
D’Anaïs Mony je n’avais lu que la nouvelle écrite dans le » Recueil interdit » ce fut donc une découverte de sa plume, et je dois dire que j’ai était conquise par le récit conté, nous accompagnons Élia à la suite de la perte de son mari lors d’un tragique et banal accident de la circulation… Nous la suivons tout au long de sa descente en enfer, l’entraînant dans une dépression lui donnant la sensation de sombrer peu à peu dans la folie. Cela est-il seulement une illusion ou perd-elle réellement la tête. Depuis les funérailles de son cher époux, elle n’est plus sûr de rien, elle croit avoir vu qu’une personne lui ressemblant comme deux gouttes d’eau l’observer, est-ce possible ? Ou n’est ce qu’une illusion de plus.
Un récit à la troisième personne qui nous entraîne à travers les méandres du cerveau et de son fonctionnement, des mécanismes de protection que celui-ci peut mettre en place pour de multiples raisons. Si vous aimez les personnages psychologiquement torturés, foncez ce livre est parfait.